Info harkis: l’association les Harkis et
leurs amis et le cnlh appellent harkis, enfants de harkis et pieds-noirs à se
rassembler pendant 1 à 2h devant la préfecture d' Agen
le samedi 30 janvier à
13 heures
pour montrer notre mécontentement sur le rapport du falsificateur de
l' histoire benjamin STORA. Une lettre sera remise à Mr. Le Préfet pour le
Président de la République. Venez nombreux. J’espère que tous les présidents
d'associations suivront, pour une fois, dans leurs régions respectives.
Azni
André, Président des Harkis et leurs amis
De la provocation à Ste Livrade?
samedi 23 novembre à 17h30 soirée AOC de
l’égalité pour Apéro ou Ateliers d’Origines Contrôlées en partenariat avec la
revue ANCRAGE et le Rahmi.
Résistantes suivie d’un
échange avec la réalisatrice Fatima
Sissani et de la Projection du film un apéro.
Fr/1h16/Documentaire
Eveline, Zoulikha, Alice. C’est le regard croisé de trois
femmes engagées au côté du FLN sur la colonisation et la guerre d’indépendance
algérienne. Elles connaîtront la clandestinité, la prison, la torture,
l’hôpital psychiatrique. C’est au crépuscule de leur vie qu’elles choisissent
de témoigner, après des décennies de silence. Avec clarté et pudeur, elles
racontent l’Algérie coloniale, la ségrégation, le racisme, l’antisémitisme, la
prison, la torture, les solidarités, la liberté et aussi la nature qui
ressource, les paysages qui apaisent, la musique et la poésie qui permettent
l’échappée …
Les « AOC de l’égalité », entendus comme Apéros ou Ateliers
d’Origines Contrôlées, c’est la possibilité de mieux comprendre ces questions
contemporaines, en rencontrant ceux qui agissent au quotidien, en Aquitaine, en
France et dans le monde.
Une manifestation
citoyenne et culturelle avec ceux qui défendent l’égalité des droits, des
places et des chances : militants associatifs, acteurs institutionnels,
artistes, chercheurs, journalistes, citoyens…
Le temps d’une soirée, autour d’un apéro, d’un film, d’un
concert, d’un projet concret…, nous vous invitons à blablater, tchatcher, questionner
ou simplement écouter.
Notre envie ? En découdre avec l’indifférence et les haines
des temps qui courent. Et surtout, agir ensemble.
SAINTE LIVRADE :L’Utopie programme « Résistantes », samedi.
La projection du film, qui parle de femmes proches du FLN, est perçue comme une
provocation. Chahut à prévoir( sud-Ouest de Julien Pellicier)
«Est-ce qu'un
harki aurait le droit d'aller tourner un documentaire en Algérie ? » André Asni
est en colère et multiplie les arguments pour tenter de justifier l'action -
injustifiable - que des membres de la communauté harkie entendent mener au
cinéma l'Utopie de Sainte-Livrade.
Les AOC
(Apéros d'origine contrôlée) de l'Égalité, organisés par l'Association du lien
interculturel familial et social (Alifs), basée à Bordeaux, prévoient samedi, à
17 h 3 0 une projection du documentaire « Résistantes », de Fatima Sissani. Un
film qui présente le regard croisé de trois femmes engagées aux côtés du FLN sur
la colonisation et la guerre d'indépendance algérienne. « Des résistantes ? »
Ça dépend de quel côté on se place. Pour nous, ce sont des terroristes », enrage
le président de l'association Les Harkis et leurs amis qui voit dans cette
programmation, « en plein fief harki », une insulte ou une provocation.
Lui n'a pas
vu le film, sorti en mars dernier, qui traite d'un pan de l'histoire de la
Guerre Algérie et dont la projection est un préalable au débat Et tant pis si
cette journée est organisée avec l'aide de la revue « Ancrage », qui
entretient« la mémoire des métissages du Sud-Ouest » et a, dans ce cadre,
souvent donné la parole à la communauté
harkie. »
Menaces de censure ? André Asni, connu
pour user d'une totale liberté d'expression, entend ne pas l'accorder pleinement,
même s'il s'en défend, à ceux qui a veulent témoigner d'un autre point de vue :
« On ne va rien interdire. Nous sommes dans un pays de droit.. Le film sera
projeté mais chahuté. On va payer notre place, entrer.. Ils veulent le diffuser
? Ils peuvent Mais à leurs risques et périls. »
À l'extérieur,
il promet des banderoles, voire des drapeaux algériens brûlés. « Ça va être
chaud », jure-t-il. Le Directeur de la
publication d'« Ancrage », Joël Combres a « essayé de lui expliquer les choses
pendant deux heures ». En vain,
semble-t-il. Il connaît bien le personnage, depuis longtemps, et ne pense pas
être en mesure de le changer : «André Asni fait beaucoup de ramdam. Il m'a dit qu'il
voulait venir avec une étoile jaune sur son blouson... »
Pour ce
premier AOC de l'Égalité décentralisé, le magazine s'est engagé auprès de
l'Alifs, organisatrice, à« accueillir samedi matin au Café de Sainte-Livrade
une délégation de militants qui viennent de Bordeaux
afin de leur
expliquer le contexte et leur montrer le camp de Bias ». « Ancrage » assistera
ensuite à la projection, renvoyant les opposants à leurs responsabilités. «
Boaza Gasmi, qui est un peu l'autorité de la communauté, sera là, reprend Joël
Combres. Je lui ai détaillé les fondements de l'AOC et la démarche apaisante
qui est celle de l’association. Quant au film, il ne s'agit pas d'un « Ils
veulent le film anti-harkis diffusé ? Ils mais d'un film sur les femmes peuvent.
Mais engagées dans à leurs risques les combats en et périls » Algérie. C'est
une manifestation propice pour mettre en avant un certain nombre de sujets, ça
peut être une bonne tribune pour les femmes harkies. C'est dommage car, là,
cela dessert leur cause. On espère que l'on pourra quand même débattre.»
Suspicion permanente Le président du
Comité national de liaison des harkis (CLNH) semble y être décidé. Un peu
apaisé par les explications reçues de l'Alifs (lire ci-contre) mais toujours
sur la défensive : « On aurait dû être contacté en amont pour comprendre, pour
éviter tout ça On ne connaissait pas le contenu du film, on aurait pu tout imaginer.
» Boaza Gasmi ne s'en cache pas : « rai prévenu les autorités et dit au
responsable du cinéma que sa salle allait brûler si les harkis étaient insultés.
» Le maire et « les RG » ont aussi été informés des vives tensions entourant
cette projection. « Venir ici chez nous, en France, à 5 km du camp, on l'a pris
pour une provocation. Imaginez que je fasse un film sur les massacres du FLN et
que j'aille le présenter sans rien dire
à personne en Algérie... » Rassuré par l'association, Boaza Gasmi reste tout de
même en alerte et sera présent sur place, samedi. « Si ça parle juste du rôle
des femmes pendant la guerre d'Algérie, il n'y a pas de problèmes pour le débat
Ça peut même faire naître un dialogue. Contenu du film, on aurait pu tout
imaginer. » Boaza Gasmi ne s'en cache pas : «j’ai prévenu les autorités et dit
au responsable du cinéma que sa salle allait brûler si les harkis étaient
insultés. » Le maire et « les RG » ont aussi été informés des vives tensions
entourant cette projection. « Venir ici chez nous, en France, à 5 km du camp,
on l'a pris pour une provocation. Imaginez que je fasse un film sur les
massacres du FLN et que j'aille le présenter sans rien dire à personne en
Algérie... »
Rassuré par l'association, Boaza Gasmi reste
tout de même en alerte et sera présent sur place, samedi.« Si ça parle juste du
rôle des femmes pendant la guerre d'Algérie, il n'y a pas de problèmes pour le
débat Ça peut même faire naître un dialogue. Si ce n'est pas le cas, si les
harkis sont insultés, ça va s'enflammer. »
Près de
soixante ans après les faits, défiance et méfiance sont toujours de mise. Une
suspicion permanente qui n'empêchera pas ce dernier, ainsi qu'André Asni sans
doute, de faire visiter le camp samedi matin...
À 17 h 30, projection
du film « Résistantes ». Tarif :5 euros. Renseignements au 0553402783. À 18 h
30, débat animé par Patrick Figeac avec Fatima Sissani, la réalisatrice et en
présence de Chama Messaoudi, éleveuse berbère réfugiée en France en 1968, la
directrice du CCAS de Marmande et l'ancienne députée PS de Lot-et-Garonne,
Lucette Lousteau, qui est née à Oran.
« ASSOCIER TOUT LE MONDE
AVANT »
Anne-Cécile Gordard coordonne ces AOC, « des manifestations
culturelles et citoyennes qui rassemblent quelque 60 partenaires en
Nouvelle-Aquitaine qui ont tous envie de questionner la bonne mise en œuvre des
valeurs de la République, à commencer par l'égalité ». L'objectif du rendez-vous
de samedi est comme toujours de « déclencher la discussion en se basant sur un
support artistique et en veillant à croiser les regards ». La parole, donc,
sera libre. Il s'agira de « mettre en lumière le parcours de femmes qui, dans
le contexte de la Guerre d'Algérie, ont décidé de s'engager, parfois de mettre
leur vie en danger. C'est un détour par le passé qui permet de parler aussi de
ce qu'il se passe aujourd'hui en Algérie, où la révolution du sourire doit
beaucoup aux femmes. » La discussion, elle en est consciente, se déroulera «
sur un territoire chargé d'histoire ». L'intervention de représentants de la communauté
harkie y est donc naturelle. « Avec "Ancrage", nous nous sommes dit
qu'il aurait fallu associer dès le départ les personnes concernées, regrette
Anne-Cécile Godard. Mais ce sera peut-être le début de quelque chose à venir, à
une nouvelle proposition qui associera tout le monde bien avant, dès le départ.
»
FILM ANNULE
SAINTE LIVRADE : Leur
mobilisation a poussé, l’Uthopie à annuler la projection du fil « Les
résistantes » programmée hier.
Jusqu’à quel excès, la communauté harkie ira-t-elle pour se
faire entendre ? Hier matin, la liberté d'expression n'a pas pesé bien lourd
face au principe de précaution brandi en concertation avec la gendarmeriepar les organisateurs de la projection du
film « Les Résistantes », traitant du parcours de femmes proches du FLN.
Prévue hier après-midi en présence de la réalisatrice Fatima
Sissani, celle-ci a été annulée en début de matinée suite à la mobilisation sur
place de plusieurs membres du CNLH (Comité national de liaison des harkis).
Ils sont venus mettre en pratique leurs menaces et leurs
mots violents relayés dans nos colonnes cette semaine.
« Quelle violence ? Réagit
André Asni. j'ai juste dit que si la projection avait lieu, c'était à leurs
risques et périls. Mais je vous assure que je n'aurais pas été violent
vis-à-vis de qui que ce soit La seule violence dont j'aurais pu être capable
aurait été retournée contre moi car, ce matin, quand je me suis levé, je me
suis dit que j'étais prêt à aller jusqu'au bout .Pour moi, il s'agit du combat
de ma vie. Ma grand-mère a été pendue par ces terroristes. On a tous ici notre
drame. je prends comme une provocation qu'on puisse diffuser ici, sur notre
territoire chargé d'histoire, un film sur le FLN. Faut-il qu'un harki s'immole
pour que l'on nous écoute et obtienne enfin réparation ? »
« Si elle était venue nous voir...» Ces propos de plus en plus
radicaux montrent « le désespoir» de cette communauté locale, meurtrie par «les
promesses non tenues du président Macron », qui était allée jusqu'à se touiller
vers l'extrême droite et le couple Le Pen-Aliot première fois pour se faire en-
tendre... Asni concède :« C'est vrai qu'il y a un peu de ça, on est un peu perdus,
désespérés, on ne sait plus quoi faire ».
« Que voulez-vous,
tous les gouvernements depuis 1962 nous ont trahis », relance Mohamed, venu hier
de Mazamet avec ses décorations militaires sur le cœur pour se battre contre la
projection d'un film qu'il suppose « insultant ». Car, et ce n'est pas un
détail, lui comme ses autres camarades de mobilisation n'ont rien vu de ce film
auquel ils refusent, par leur douleur reçue en héritage, une existence culturelle,
ici, si près du camp de Bias.
« Si la réalisatrice était venue nous voir avant, s'il y
avait eu concertation, si elle nous avait considérés, alors le climat aurait
été plus apaisé. On n'en serait pas venus jusque-là », souligne Boaza Gasmi.
L’Utopie joue
l'apaisement jointe hier, Fatima Sissani rejette l'argument de la
concertation : « Je suis qu’ réalisatrice, je ne vais pas aller voir chaque association
à chaque fois. Le film existe, s'ils veulent le voir, ils n'ont qu'à se le
procurer. Ils auraient vu qu'il n'y a aucune insulte à leur égard, qu'on ne
parle pas d'eux. C'est en tout cas la première fois qu'une telle chose m'arrive. C'est stupéfiant »
Du côté du directeur de l'Utopie, Alexandre Anton, c'est «
la tristesse » qui l'emporte. » C'est sans précédent. Notre métier, c'est de projeter des films,
d'inviter les gens à débattre, échanger et en sortir quelque chose de
constructif. Là, vu les conditions, ce n'était pas possible. » Reconnaissant le
manque de « considération dont souffrent les harkis depuis longtemps », le
directeur et son équipe veulent se servir de ce jour noir pour la liberté d'expression
pour avancer. « Nous avons pris contact avec Philippe Faucon qui a réalisé
"Le Harki", l'un des rares film sur la communauté. On s'engage à
organiser une soirée avec lui. Et si ça peut apaiser un petit peu les harkis,
ce sera déjà ça de gagné. »
La journée était
portée par l'association bordelaise LesA0C pour l'égalité en partenariat avec
l'association locale Ancrage.
Bienvenue sur le site de l'Amicale PiedsNoirs 47 ! Nous sommes heureux de vous faire partager nos actualités, nos commentaires, nos photos...
Journée Hommage aux Harkis 25 septembre 2019
Départ d'André Azni pour la marche de Bias (47) à Biarritz (64)............ du mercredi 14 Août au samedi 24 Août 2019
Demain mercredi 14 Août 2019
Départ à 8 h de André Azni de la cité Astor , de Bias (47)
245 km à parcourir
Liste des étapes, distances à parcourir :
Le 14 Août BIAS - AIGUILLON
(47) - 34,2 km
Le 15 Août AIGUILLON - HOUEILLÈS (47) - 31,5 km
Le 16 Août HOUEILLÈS - SAINT JUSTIN (40) - 34,2 km
Le 17 Août SAINT JUSTIN - MONT DE MARSAN (40) - 24,8 km
Le 18 Août MONT DE MARSAN - TARTAS (40) - 27,3 km
Le 19 Août TARTAS - DAX (40) - 28,3 km
Le 20 Août DAX - SAINT VINCENT DE TYROSSE (40) - 23,7 km
Le 21 Août SAINT VINCENT DE TYROSSE - BAYONNE (64) - 30,6 km
Pour le contacter: 06 13 79 19 50 et 06 84 61 43 64
Pour encourager André
Tous les soirs arrivée ou départ devant la mairie du lieu de l'étape...
communiqué
Toutes les personnes souhaitant nous accompagner ou nous
aider pour la logistique sont les bienvenues. Pour avoir de plus amples
renseignements veuillez contacter André Azni, Président de l'Association
"Les Harkis et leurs amis" et membre du CNLH au 06 13 79 19 50. Venez
nombreux nous rejoindre. N'hésitez pas à relayer cette information autour de
vous.
Au fil des jours photos et articles pour vous.on va encourager André
Villeneuve-sur-Lot : une marche vers le G7 de Biarritz pour défendre la cause des harkis
André Asni (premier plan) avec ses soutiens à son départ de Bias.Publié le par SudOuest.fr.
T. D.
Le président de l’association des Amis des Harkis veut aller
manifester à Bayonne pour faire valoir les droits de sa communauté.
Andre Asni s’est mis en
marche ce mercredi matin. Comme il l’avait annoncé, le président de
l’association Les Amis des Harkis a entamé sa marche pour Biarritz où se déroulera le G7 à partir du 24 août, à raison de 30
km par jour, accompagné par un camion.
"Ce soir, nous serons
à Aiguillon où nous installerons comme dans chaque ville étape un bivouac rappelant l’histoire de notre communauté et les engagements pris
par l’État qui ne sont pas tenus. D’ailleurs, nous sommes partis du camp de
Bias, où le président Macron avait promis de se rendre…" Il a
prévu une arrivée à Bayonne le 21 août, où il appelle la communauté harkie à se mobiliser devant la mairie à 14 heures.
D ’ici là, un bel effort l’attend. "J’ai la détermination, je sais que j’y
arriverai
Trois harkis en marche vers le G7 à Biarritz
Le contentieux entre la communauté harkie et le président de
la République Emmanuel Macron vient de prendre une nouvelle forme. Pacifique
celle-là. Avec le soutien du Comité national de liaison des harkis, du
président Boaza Gasmi, le président de l'association «Les harkis et leurs amis»
André Azni, Jean-Claude Haouli et Djillali Makour, accompagnés par un véhicule
refuge, ont quitté hier, à 9 heures la cité Astor de Bias, sous les
encouragements de quelques amis, pour un périple pédestre de 9 jours qui, à
raison de 30 km par jour, les conduira à Biarritz où se tiendra le G7. «C'est
là l'aboutissement d'un projet longuement mûri, explique André Azni,
spécialiste des coups d'éclat. Je me suis fortement mobilisé en faveur de
Macron durant la campagne présidentielle. Je l'ai rencontré à sept reprises
depuis trois ans. Il nous avait promis de régler nos problèmes, de venir au
camp de Bias et de s'exprimer le 5 décembre 2018. En pure perte ! Je ne veux
pas croire qu'il ne tiendra pas ses engagements.» Les harkis clament haut et
fort qu'ils ne sont pas du tout d'accord avec le rapport établi par le préfet
Ceaux qui a eu pour effet de semer la division entre ceux qui ont vécu dans les
camps et ceux qui ont grandi dans les villes. «Pour bénéficier des mesurettes
préconisées par le président de la République, il faut être passé par un des
camps pendant une période d'au moins 90 jours, tonne André Azni. Il y a là une
injustice flagrante.que nous dénonçons». Et de poursuivre : «Cette marche a
pour but de nous rappeler au bon souvenir d'Emmanuel Macron. Le
rencontrerons-nous ? On ne sait pas. Il faudra voir sur place. Mais une chose
est sûre, nous ne le lâcherons pas, à Biarritz, ou ailleurs dans d'autres
circonstances. Notre objectif est clair : nous exigeons une véritable loi de
réparation et l'inscription dans le marbre du génocide des harkis.»
La première des neuf
étapes a conduit les trois marcheurs à Aiguillon
La Dépêche Lucien Mercier
Arrivée AIguillon
Arrivée Aiguillon
Arrivée Aiguillon
JEUDI 15 AOÛT
Le départ a eu lieu à 6h du matin à la fraîcheur et l'arrivée 13H30 à Houeillès .
(sans titre)
(sans titre)
(sans titre)
(sans titre)
(sans titre)
ARRIVEE SAINT JUSTIN
MONT DE MARSAN Reçus par directeur du cabinet du Préfet
ARRIVEE A TARTAS 28 KM
En marche vers le G7 à Biarritz
Partis de Bias (lot et Garonne le 14 août dernier, André
Azni et son camarade Djillali Makhout, Président de l’association les Harkis et
leurs Amis sont en train de rallier, à pieds, le G7 à Biarritz afin de remettre
un courrier au Président Emmanuel Macron, pour le sensibiliser sur le sort de
ces « Parias » de la guerre d’Algérie, qui avaient choisi le
camp français au terme de la cinquième étape de leur périple et après avoir
parcouru 150kms sous un soleil de plomb, suivis par un fourgon, les marcheurs
sont arrivés à Tartas dimanche, enfin de matinée. »vu que l’on nous a
interdit emprunter la deux fois deux voies, en venant de Mont de Marsan, nous
avons été obligés de faire un crochet par saint Sever, ce qui a allongé notre
parcours », regrettait André Azni .Celui-ci, âgé de 53 ans nous a confié
être né, selon ses propres termes « dans le camp de concentration de
Bias.
SENSIBILISATION :
« Nous allons profiter de la présence de milliers de
journalistes pour les sensibiliser à notre cause. Nous ne sommes pas violents
mais déterminés. » A Tartas, il a retrouvé son contact, Jeanne Nourry
ancienne enseignante et conseillère municipale et, elle-même, ancienne pieds
noirs », avec laquelle André, Makhout et Paul- Le camarade qui le suit à
bord d’un fourgon- ont diné au bien nommé restaurant de la Paix chez Christian
Magne à l’invitation de la Tarusate. Apposées sur ledit fourgon, des affiches
rappellent l’histoire de leur communauté et les engagements pris par l’Etat qui
ne sont très partiellement tenus. Ils sont repartis de Tartas hier matin, à 7
heures, après avoir campés au bord du lac d’Ous pins et prévoient d’arriver à
Bayonne demain, où ils espèrent que la communauté harki se mobilisera devant la
mairie à 14H, avant d’entamer la dernière ligne droite vers Biarritz. Guy Bop.
Qui sont les Harkis ?
Ce sont les grands oubliés de l’Armée Française exterminés
à partir du 19 mars 1962, pour avoir défendu la France en 1914-1918, en
1939-1945, et en Algérie. Ce sont des Arabes, comme on les appelait alors. On
ne leur imposait pas encore une étiquette religieuse. Les Arabes et les Berbères
avaient le droit d’avoir une autre religion que l’Islam. Ce qui est maintenant condamnable,
ils sont obligatoirement musulmans.
INFOS HARKIS
Aujourd’hui, les marcheurs sont arrivés à Tartas.
André Azni : « Enfin, nous avons fait la moitie du chemin !....».
Nous avons été reçus par le directeur de cabinet
du préfet des landes, à qui nous avons remis les doléances.
-Le jour le plus important: C' est le samedi 24
août,où nous devons remettre un courrier à Emmanuel Macron. je vous demande à tous de venir au point de rdv qui a lieu à Bayonne le samedi
matin 10h devant la mairie, pour remettre tous ensemble ce courrier au Président
de la République.
Pr AZNI André Président de l association des harkis et
de leurs amis, et membre du CNLH
19 Août Arrivée à Dax
20 AOUT DAX POUR L'ARRIVEE à ST VINCENT DE TYROSSE
ARRIVEE A SAINT VINCENT DE TYROSSE
21 AOUT SAINT VINCENT DE TYROSSE à BAYONNE
A SAVOIR!.....
Encore quelques photos de saint Vincent de TYROSSE sur la
place de la MAIRIE ...où ANDRÉ AZNI s'est installé avec ses banderoles...
Il vous fait dire que Le Maire n'était pas d'accord et a fait venir les gendarmes
"Mais, ensuite,André avait l'.... "Autorisation préfectorale !!!"
Donc tout est entré dans l'ordre
21 Août Arrivée à Bayonne
ARRIVEE A BAYONNE
Des harkis parcourent 200 km à pied jusqu’au G7 pour remettre une lettre à Emmanuel Macron
Partis de Bias (Lot-et-Garonne) le
mercredi 14 août 2019, trois militants de l’association Les Harkis et leurs
amis ont rallié le G7 à pied, dans l’espoir de remettre une lettre à Emmanuel
Macron.
Un barnum, deux drapeaux français et des slogans chocs, voilà
l’installation que trois membres de l’association Les Harkis et leurs amis ont
planté devant la mairie de Bayonne, place de la Liberté, le mercredi 21 août 2019. Partis depuis le camp de Bias (Lot-et-Garonne)
il y a neuf jours, ils ont traversé le Lot-et-Garonne et lesLandes afin de remettre une
lettre à Emmanuel Macron, présent ce week-end pour le G7 à Biarritz.
Faire valoir les droits des harkis
Une action qui a pour objectif de faire valoir les droits des harkis,
"parias" de la guerre d’Algérie, qui avaient choisi le camp français.
"On veut savoir quelle est notre place dans ce pays et que l’État français
reconnaisse qu’il nous a abandonnés, alerte André Azni. Emmanuel Macron, pour qui nous avons voté en masse,
n’est jamais venu nous voir au camp de Bias comme promis."
100 manifestants attendus
Passés par Mont-de-Marsan et Dax, André Azni et deux de ses camarades, Paul
Emery et Jean-Claude Haouili, ont parcouru 200km à
pied, suivis par un
fourgon. "On n’en pouvait plus, on a dû venir à Bayonne en voiture depuis
Saint-Vincent-de-Tyrosse", raconte André Azni.
Les harkis refoulés du G7 de Biarritz
Voilà deux jours, les trois représentants de l'association
«Les Harkis et leurs amis» ont bouclé le périple pédestre qui les a conduits à
Biarritz où demain va débuté le G7. Un périple éprouvant pour le président
André Azni et ses deux accompagnateurs mais heureux d'avoir accompli leur
mission.
Une heure au commissariat
«Dès notre arrivée avec nos banderoles largement déployées
nous avons été contrôlés et refoulés avec beaucoup d'égards, indique André
d'une voix calme. Une situation à laquelle nous nous attendions. Nous avons été
contraints de nous replier sur Bayonne. Au moindre déplacement, nous devons
montrer patte blanche. Six contrôles en tout à ce jour.» Une fois cependant,
les choses sont allées plus loin : «On nous a arrêtés et gardés pendant une
heure au commissariat de police de Biarritz. Les policiers ont pointé du doigt
nos banderoles et se sont renseignés auprès de la préfecture pour voir si nous
avions bien l'autorisation de manifester. Et comme nous étions en règle…»
Un fait a choqué les trois harkis au moment de leur
interpellation :une policière a jeté au sol leur drapeau français ; André
s'est offusqué de cet acte «commis par quelqu'un qui est censé servir la cause
nationale.» La même policière l'a ramassé sous l'œil de la caméra d'un média
national. Samedi matin, des harkis du Lot-et-Garonne et du Vaucluse se
joindront à André, Jean-Claude, Djillali, et à leurs amis des Landes et des
Pyrénées-Atlantiques pour remettre leur lettre de revendications à un
conseiller de Macron. Après quoi, ce sera le retour à Bias.
De notre correspondant local, Lucien Mercier
G7 : UNE INTERPELLATION POLICIÈRE MUSCLÉE À BIARRITZ FAIT POLÉMIQUE
Par CNEWS
CNEWS Actualités
A Biarritz, les forces de l'ordre sont plus que jamais sur les nerfs alors que doit s'ouvrir samedi un sommet du G7 sous haute sécurité, les «anti» étant bien décidés à faire entendre leurs revendications lors de ce rendez-vous sur les grands enjeux du monde. La preuve des tensions avec cette vidéo d'une interpellation policière qui fait polémique.
La scène intervient dans le cadre d'un reportage de France Info "clic sur le lien en rouge" suivant le quotidien de Romain et Sabine, deux agents venus de Bretagne et mobilisés spécialement pour l'événement, tout comme 13.200 gendarmes et policiers issus des quatre coins de l'Hexagone. Au commissariat de la cité balnéaire, un appel de riverains alerte sur la présence a priori suspecte d'une camionnette portant des «inscriptions anti-G7 apparemment en référence à des camps de concentration, mais pour l'instant on n'en sait pas plus», explique Romain. Après vérification dans les fichiers de la police, il s'avère que le conducteur du véhicule est «en défaut de permis» et n'a donc «pas le droit de conduire.
Le fourgon passant alors devant le commissariat, les policiers décident de l'arrêter. C'est là que survient la séquence controversée, repérée parun internauteet relayée par le journalisteDavid Dufresne, spécialiste des violences policières. Elle montre un des agents dégainer son arme, braquer le conducteur du véhicule et exiger de lui qu'il mette «les mains sur le volant». Et ce, quand bien même il ne semble pas y avoir de danger. L'homme s'exécutant, le policier finit par ranger son arme. Tandis que l'homme est fouillé au corps puis menotté, on peut lire les affiches collées sur sa camionnette : «L'Etat français nous a mis dans descamps de concentration 'Bias'» et «Où sont la grandeur et l'honneur de la France, monsieur Macron ?»
«ON A FAIT CE QU'ON AVAIT À FAIRE»
Interpellés, le conducteur et son passager, qui se disent «non-violents», sont amenés au commissariat. Si les forces de l'ordre jugent les affiches «choquantes» («ce n'est pas le moment d'utiliser des termes aussi forts», selon Romain), celui qui se présente comme le président d'un comité pour les harkis explique justement profiter du G7 pour se faire entendre : «Si on ne le fait pas aujourd'hui, quand est-ce qu'on va le faire ?»
«Vous êtes peut-être choqué, mais actuellement on prend le maximum de précautions [...] Une fois que j'ai vu que monsieur avait mis ses mains en l'air, j'ai rangé mon arme», se défend le policier pour tenter de justifier son intervention musclée. «On nous demande d'être vigilants. On est là pour la sécurité des personnes et des biens. On a fait ce qu'on avait à faire», renchérit sa collègue.
A BAYONNE POUR REJOINDRE ANDRE
QUATRE DES REPRESENTANTS ASSOCIATIFS ONT ÉTÉ REÇUS PAR LE
SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DE LA SOUS PRÉFECTURE DE BAYONNE, POUR REMETTRE UN COURRIER
A L ATTENTION DE MONSIEUR MACRON
CONTROLES AVANT DE POUVOIR Y ACCEDER
La Video
Suite à la Video reportage du G7
L Association Les Harkis et leurs amis dont l'attitude des
membres qui se sont conformés au droit ne saurait être mise en cause appelle au
respect de la loi et du droit dans un esprit républicain conformément a la
Constitution française. La communauté Harkie offensée et la France outragée
méritent ensemble que la vérité soit faite sur cette affaire. Le Ministre de l
Intérieur, et le Procureur de la République, doivent impérativement se saisir
de cette affaire, il en va de l'ordre public. Les éléments de preuve
enregistrés par le journaliste doivent être saisis. Ces preuves démontrent que
ni le droit ni la morale n'ont été respectés et que le drapeau a été outragé
par une Policière, de la même manière que les sifflets du stade de France du 11
Mai 2002 ont outragé la Patrie, suscitant l indignation totale des Françaises,
des Français. Outre la vidéo publique démontre la volonté de mise en scène du
Policier arme au poing pour un contrôle qu’ il justifie par une information de
camionnette suspecte alors que nous avons été contrôlés 6 fois et que nous
étions munis de toutes les autorisations nécessaires, et qu’ il ne pouvait pas
l’ignorer à moins de n avoir pas respecté le protocole d intervention régi par
le Code et les textes. L'IGPN doit faire toute la lumière sur ce fait précis.
Vive la République, vive la France, vivent les Harkis.
Lettre à Macron
Journée des Harkis 25 septembre 2019
Le 25 septembre à 11 heures au camp de Bias commémoration et dépôts de gerbes.Venez Nombreux!...
Que symbolise la date
du 19 mars 1962?
Le 19 mars 1962 est le jour de la
publication des accords d’Evian entre la
France et le FLN algérien pour un cessezle-feu
en Algérie.
La France s’est engagée à se retirer
d’Algérie et le FLN s’est engagé à
protéger les civils européens et les Harkis
sur son territoire
Un peu d’Histoire
De Gaulle, l'Echo d'Alger
du 24 octobre 1958
"Quelle hécatombe connaîtrait l'Algérie
si nous étions assez stupides et assez
lâches pour l'abandonner"
De Gaulle au Général Bigeard
le 27 août 1959
"Moi vivant, jamais le drapeau FLN ne
flottera sur l'Algérie"
Cessez-le-feu unilatéral de la France qui a décidé et signé sa défaite.
Après 7 jours, le 26 mars à Alger, rue d’Isly, l’armée Française ouvre-le-feu sur la
population dont le seul crime est de vouloir rester Français.
En Avril 1962, on dénombre 32 attentats du FLN, le 17 avril commencent
officiellement les enlèvements d’Européens, et le 14 mai le FLN rompt officiellement
le cessez le feu…
Le 5 juillet 1962. Oran connait sa ''Saint Barthélemy''
Une chasse à l'Européen commence dès 11 heures du matin, dans toute la ville.
On tue au revolver, à la mitraillette, on égorge, on mutile.
De longs cortèges d'Européens sont conduits vers le Petit Lac où ils sont exécutés par
une foule en délire.
En quelques heures, près de 700 personnes sont tuées sans que l'armée française forte
de 18 000 hommes n'intervienne, suivant les consignes du pouvoir à Paris.
Il faudra qu'un jour la France et l'Algérie répondent de ce massacre, et que l'Algérie
accepte d'ouvrir le charnier, ce qu’elle refuse toujours.
Les Harkis dans l’Histoire,
suite au 19 mars 1962
Au lendemain du 19 mars, les 70 000
supplétifs de l'armée française dont 43 000
Harkis, soldats qui ont cru en la parole de la
France, et se sont battus pour elle… Ils sont
désarmés et leurs unités dissoutes.
Des traîtres aux yeux du FLN… 150 000
égorgés avec femmes et enfants (B. Moinet).
D'anciens officiers des sections
administratives spécialisées (SAS) tentent de
les exfiltrer discrètement en métropole.
Le 12 mai, le ministre des Armées, Pierre
Messmer, commande une enquête sur les
départs clandestins de Harkis, réclamant des
sanctions pour les officiers qui les ont
organisées.
Le même jour, le ministre des Affaires
algériennes, Louis Joxe, adresse à Christian
Fouchet, haut-commissaire de la République
en Algérie, une note sévère l'informant que
"les supplétifs débarqués en métropole en
dehors du plan général de rapatriement
seront en principe renvoyés en Algérie".
De Gaulle confirme cette décision le 23 mai,
Louis Joxe l'explique au Conseil des
ministres le lendemain : "Les Harkis veulent
partir en masse. Il faut combattre une
infiltration qui, sous prétexte de bienfaisance,
aurait pour effet de nous faire accueillir des
éléments indésirables".
Une grande partie des survivants arrivés en
France ont été concentrés dans des camps
fermés et gardés.
Ils avaient acquis la nationalité française au
prix de leur sang!
Leurs souffrances physiques, matérielles et
morales sont le fruit d’une trahison, de
l’indifférence et de l’ingratitude (C. Brière)
Il faudra bien qu’un jour les signataires de ce
génocide soient jugés.
Le FLN en France au lendemain du 19 mars 1962
Roger Frey
"Les Algériens entretiennent en France une police, une magistrature, une diplomatie
parallèles. Les dirigeants du FLN ont la volonté d’établir un véritable droit d’exterritorialité.
Tout contrôle que nous faisons serait, selon eux, contraire aux accords d’Evian. Tout
café musulman est à leurs yeux une partie intégrante du territoire algérien
Si nous procédons à l’interpellation d’un suspect, aussitôt deux à trois cents
manifestants se réunissent pour demander sa remise en liberté au nom des accords
d’Evian. Si un musulman est arrêté pour port d’arme, il explique : je suis un
diplomate, j’appartiens au Quai d’Orsay du FLN"
Pour eux, la France est un territoire conquis, ils ont gagné la guerre …
Pendant que la France se flagelle dans la culpabilité et la repentance, alors qu’elle a
construit l’Algérie, créé sa richesse, trouvé du pétrole, etc...
Ben Bella
au congrès du FLN à Tripoli
"Il faut éradiquer tout ce qui
reste de la présence française en
Algérie"
Hocine Aït Ahmed en 1989
(un des principaux dirigeants du
FLN)
"Il y a eu envers les pieds noirs
des fautes inadmissibles, des
crimes de guerre envers des
civils innocents et dont l'Algérie
devra répondre au même titre
que la Turquie envers les
Arméniens" le Figaro.
Les Pieds-noirs
et le 19 mars 1962
Albert Camus
"A lire une certaine presse, il
semblerait vraiment que l'Algérie
soit peuplée d'un million de
colons à cravache et à cigare,
montés sur Cadillac"
Les Pieds-noirs et moi-même
dans notre besoin de survie, de
s’intégrer, de vous épargner la
haine… nous nous sommes
fondus dans le paysage... en vous
faisant un silence sur notre passé,
nos morts et ceux qui n'ont pas eu
la chance de survivre aux
massacres...
Cette date du 19 mars nous
ramène à chaque fois que nous la
voyons sur une plaque à la fin
honteuse de la guerre d'Algérie
que la France a perdu au prix de
nombreuses de ses vies et d'un
exode sans précédent dans son
Histoire.
Personnellement, je ne pourrais
jamais habiter une rue portant ce
nom!
Le 19 mars 1962 symbolise:
• Une traîtrise de De Gaulle,
• Une honte pour la France et son Armée,obligée d’abandonner le terrain et de sacrifier
ses alliés.
• La livraison de l’Algérie aux terroristes
tueurs du FLN.
• Le début des massacres dans des conditions
insupportables
• Dire que c’est le jour du cessez-le-feu est une
ignominie.
• Dire que c’est la fin de la guerre est nier
l’évidence
• Quand les historiens seront dépolitisés,
l’Histoire révélera sa Vérité.
Anti - 19 mars à Bayonne
Si
t'as pris la valise et parfois le cercueil
Et que tu marches
droit malgré tous ces écueils,
Dans les plis du drapeau si t'as séché tes
larmes
Et que vaincu mais fier t'as déposé les
armes,
Si tu regardes devant sans oublier
l'histoire
Et que de tes racines tu gardes la
mémoire,
Si la vue d'une orange te transporte vers
ailleurs
Où la vie était douce et pleine de
chaleur,
Si tous ces morts pour rien hantent encore tes
nuits
Et que parfois tu hurles pour pas qu'on les
oublie,
Si tu penses à tes pères qui traçaient les
sillons
Et arrosaient la graine de leur
transpiration,
Si le soleil a fuit mais qu'il est dans tes
yeux
Et transforme ta voix en accent
merveilleux,
Alors redresse toi tu peux en être fier
Maintenant j'en suis
sûr, t'es un pied-noir mon frère
de Mancho René
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